PASTEUR CHRISTIAN NGILO
Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement

À partir de l’exemple du roi Ozias (2 Ch 26:1-15), le prédicateur montre qu’un bon départ avec Dieu (rechercher l’Éternel, s’appuyer sur l’instruction spirituelle, travailler avec intégrité) conduit à la prospérité et à l’influence. Mais lorsque l’orgueil s’installe (v.16), on empiète sur ce qui ne nous appartient pas (le domaine des sacrificateurs), et l’on s’expose au rejet et aux conséquences (la lèpre d’Ozias). La leçon : Dieu prépare une bénédiction réelle, mais il faut garder le cœur humble pour bien finir.
Le message exhorte l’Église à persévérer jusqu’au bout : ne pas retourner au légalisme ni à la chair comme les Galates (Ga 3:1-3), mais continuer par l’Esprit. Modèles à suivre : David, qui a servi le dessein de Dieu en son temps, et Paul, qui déclare : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Tm 4:7). La vraie bénédiction est intérieure et spirituelle, et elle produit en son temps une prospérité visible. Deux prières clés concluent : « Seigneur, garde mon cœur de l’orgueil » et « Aide-moi à achever ma course », avec l’assurance de Ph 1:6 que Dieu mènera l’œuvre commencée jusqu’à son achèvement.

